Bioacoustique des poissons-chats du Rio Paraopeba et du Rio Araguari (Brésil)
Koussa, Anaïs
Promotor(s) : Parmentier, Eric
Date of defense : 1-Sep-2020/3-Sep-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9838
Details
Title : | Bioacoustique des poissons-chats du Rio Paraopeba et du Rio Araguari (Brésil) |
Author : | Koussa, Anaïs |
Date of defense : | 1-Sep-2020/3-Sep-2020 |
Advisor(s) : | Parmentier, Eric |
Committee's member(s) : | Rougeot, Carole
Frederich, Bruno Ovidio, Michaël |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Aquatic sciences & oceanology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Le genre Hypostomus est le genre le plus diversifié au sein de la famille des Loricariidae avec pas moins de 148 espèces décrites à l’heure actuelle. De plus, ces espèces présentent une morphologie très conservatrice avec relativement peu de caractères externes facilitant leur diagnostic. Cette variation morphologique limitée, associée à sa richesse élevée, représente un défi pour comprendre la délimitation des espèces de ce genre. L’objectif de ce travail est donc (1) de décrire les sons de ces différentes espèces d’Hypostomus du Rio Araguari et du Rio Paraopeba ainsi que les structures morphologiques les produisant et (2) de déterminer si ces espèces peuvent être identifiées sur base de leurs sons. La récolte des sons s’est effectuée au Brésil, dans l’État du Minas Gerais, au sein de deux bassins versants différents, le Rio Araguari et le Rio Paraopeba. Au sein de ces deux bassins versants, dix espèces d’Hypostomus ont été échantillonnées. Les poissons ont été enregistrés en les tenant en main sous l’eau dans un aquarium à l’aide d’un hydrophone et d’un enregistreur TASCAM DR5 préalablement calibré grâce à un oscilloscope. Les dix espèces ont produit des sons et ceux-ci présentent une durée moyenne de 212 96 ms et une fréquence dominante de 170 109 Hz. Aucun effet de la taille sur les différentes variables acoustiques n’a été constaté. Les sons des différentes espèces présentaient une grande homogénéité, en effet, aucune différence statistiquement significative n’a été mise en évidence pour l’ensemble des paramètres acoustiques. De même, l’ensemble des espèces étudiées présentaient des crêtes osseuses sur les processus dorsaux de l’épine pectorale très similaires. Puisque les sons produits par ces espèces présentent une spécificité interspécifique réduite, ils n’ont pas de rôle dans des comportements demandant une reconnaissance entre des individus d’une même espèce, comme la reproduction. Il se pourrait donc qu’ils aient un rôle aposématique. Dès lors, ils permettraient sans doute de prévenir les prédateurs de la présence d’épines pectorales qui ont une fonction anti-prédatrice chez ces espèces.
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