Révision de la phylogénie des Pteropodidae africains (Mammalia, Chiroptera) impliqués dans l'écologie des Filoviridae
Goffart, Lise
Promoteur(s) : Michaux, Johan ; Delcourt, Johann
Date de soutenance : 1-sep-2020/3-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9906
Détails
Titre : | Révision de la phylogénie des Pteropodidae africains (Mammalia, Chiroptera) impliqués dans l'écologie des Filoviridae |
Auteur : | Goffart, Lise |
Date de soutenance : | 1-sep-2020/3-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Michaux, Johan
Delcourt, Johann |
Membre(s) du jury : | Wilmotte, Annick
Vanderpoorten, Alain Mouton, Alice |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 50 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Génétique & processus génétiques |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Les fièvres hémorragiques induites par le virus Ebola et par le virus Marburg sont des zoonoses
bien connues pour leur morbidité importante. Depuis 2005, plusieurs espèces de chauves-souris
de la famille des Pteropodidae africains ont été identifiées comme réservoirs du virus Marburg
et/ou comme réservoirs potentiels du virus Ebola suite à la présence d’anticorps ou de fragments
de ces virus détectés chez ces chiroptères.
L’objectif principal de cette étude a été d’analyser l’histoire évolutive de ces espèces. La
détermination de leur proximité évolutive a permis de mieux comprendre la transmission des virus et de mieux cibler les espèces potentiellement réservoirs. A cette fin, neufs arbres
phylogénétiques ont été construits sous l’inférence bayésienne à partir du génome mitochondrial
complet, de trois gènes mitochondriaux (le cytb, l’ARNr 12s et l’ARNr 16s associé à l’ARNt valine)
et de cinq gènes nucléaires (RAG1, RAG2, VWF, BRCA1, FGB). Quatre arbres combinés ont
également été construits à l’aide de deux méthodologies complémentaires. La première consiste
à créer une « supermatrice » à partir d’approches de maximum de vraisemblance en utilisant le
logiciel RAxML. La deuxième consiste à construire un « superarbre » avec le logiciel ASTRAL à l’aide de différents arbres de gènes créés sous l’inférence bayésienne.
Les arbres combinés assurent une meilleure topologie que les arbres de chaque gène car ils
permettent de s’affranchir des « polytomies » observées au sein de ceux-ci et de différencier les
espèces M. pusillus et E. gambianus. Cependant, les arbres combinés présentent de faibles
robustesses pour la tribu Epomophorini ainsi que pour les espèces du genre Rousettus et de la
sous-tribu Epomophorina. À contrario, la tribu Eidolon, Scotonycterini, Stenonycterini et la sous-
tribu Myonycterina sont robustes pour chaque arbre combiné. Les espèces du genre Epomophorus sont, quant à elles, particulièrement peu résolues sous l’approche « superarbre ». Enfin, les arbres combinés, ont permis d’identifier les espèces E .buettikoferi, E. wahlbergi, N. veldkampii et M. leptodon comme de possibles réservoirs du virus Ebola (ZEBOV) et/ou du virus Marburg.
En conclusion, les arbres combinés ont démontré un pouvoir de résolution supérieur par rapport
aux arbres obtenus avec chaque gène analysé séparément. Grâce à eux, l’identification de
possibles espèces réservoirs a été rendue possible et permettra d’orienter de futures études pour
mieux appréhender de nouvelles épidémies du virus Ebola et/ou du virus Marburg en Afrique
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