Le sentiment de compétence parentale dans le domaine du langage, chez les parents d'enfant de 18 mois à 5 ans, présentant un trouble du spectre de l'autisme
Mouillard, Amélie
Promotor(s) : Martinez Perez, Trecy
Date of defense : 22-Jun-2022/28-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/14297
Details
Title : | Le sentiment de compétence parentale dans le domaine du langage, chez les parents d'enfant de 18 mois à 5 ans, présentant un trouble du spectre de l'autisme |
Author : | Mouillard, Amélie |
Date of defense : | 22-Jun-2022/28-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Martinez Perez, Trecy |
Committee's member(s) : | Leyder, Léa
Leroy, Sandrine |
Language : | French |
Number of pages : | 73 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Multidisciplinary, general & others |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le sentiment de compétence parentale (SCP) se définit comme la croyance ou les jugements qu’ont les parents dans leurs facultés à réussir un ensemble de tâches liées au rôle de parent (Coleman & Karraker, 2003). D’une part, ce sentiment est décrit comme une variable qui influence de façon non négligeable les pratiques parentales qui, à leurs tours influenceront le développement de l’enfant (Bornstein et al., 2018 ; Jones & Prinz, 2005). D’autre part, les études montrent que les comportements de l’enfant peuvent également impacter le SCP de leurs parents (Jusiene et al., 2015 ; Leezenbaum et al. 2014). Dans le domaine du langage, peu de données sont disponibles pour évaluer l’influence des croyances des parents sur le développement langagier de l’enfant (Stiévenart & Martinez Perez, 2020).
L’objectif de cette étude est d’analyser le SCP dans le domaine du langage (SCP-L), dans une population particulière ; les parents d’enfant de 18 mois à 5 ans présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Les caractéristiques liées à ce trouble nous amènent à nous interroger sur l’impact qu’elles peuvent exercer sur le SCP en lien avec le développement du langage. Dans un premier temps, nos questions de recherche nous ont permis de comparer le SCP des parents d’enfant porteur d’un TSA avec le SCP des parents d’enfant tout-venant. Dans un second temps, trois variables susceptibles d’influencer le SCP-L de ces parents ont été étudiées, à savoir, l’âge de l’enfant au moment du diagnostic, la présence d’une fratrie et le type de communication de l’enfant TSA. Nous avons pu évaluer le SCP-L chez 142 parents d’enfant porteur d’un TSA grâce à un questionnaire d’auto-évaluation.
Les résultats de l’étude indiquent que le SCP est généralement plus faible chez les parents d’enfant TSA comparé aux parents d’enfant tout-venant, quel que soit le domaine investigué. Parmi les trois variables testées chez les parents d’enfant présentant un TSA, seul le type de communication de l’enfant (verbale vs non verbale) semble avoir un impact sur le SCP-L. Au contraire, la présence d’une fratrie et l’âge de l’enfant au moment du diagnostic ne semblent pas soutenir le SCP-L.
En conclusion, notre étude a permis d’en apprendre davantage sur les différences de perceptions d’efficacité parentale dans nos deux populations et de voir que seule la variable intrinsèque à l’enfant, à savoir une communication verbale, a pu soutenir le SCP-L. Il nous semble nécessaire de répliquer cette étude en prenant en compte plus d’informations qualitatives permettant de refléter la diversité du trouble du spectre de l’autisme chez les enfants.
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.