Intérêts et limites du Flip learning (classe inversée) pour enseigner la génétique dans le secondaire

Abstract

La complexité du système éducatif belge, proposant différents programmes et de nombreuses filières, ainsi que le taux de redoublement élevé, font que certains élèves peuvent se sentir perdus. Devant le constat d’échec scolaire, plusieurs enseignants ont tenté l'expérience de la classe inversée, où l’élève découvre le cours à domicile et le met en application en classe, notamment grâce à des travaux de groupes. Cette méthode a pour objectif de respecter le rythme de l'élève et de lui permettre de développer sa méthode d'apprentissage. Une grande majorité y a vu de nombreux avantages : le cours est plus stimulant pour les élèves et les professeurs. Les nombreux outils informatiques d'aujourd'hui permettent une mise en place plus facile de la classe inversée par le professeur mais cela demande quand même une lourde charge de travail. Dans ce mémoire je me suis intéressée particulièrement au programme de génétique en secondaire qui pose des difficultés aux élèves. Pour cela j'ai étudié la littérature décrivant différentes expériences de classe inversée, leurs avantages et leurs inconvénients. J'ai également interrogé certains enseignants grâce à un questionnaire afin d'avoir un aperçu de leur perception de la classe inversée. Ces recherches m'ont permis de créer un modèle pratique pour les enseignants voulant essayer d'inverser leur cours. Pour illustrer ce modèle, je l'ai appliqué à un chapitre de génétique : le monohybridisme.