Perception de la violence conjugale et l'adhésion aux croyances sexistes sur la perception de la gravité de ce phénomène chez les policiers
Cabay, Julie
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 7-Nov-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/16593
Details
Title : | Perception de la violence conjugale et l'adhésion aux croyances sexistes sur la perception de la gravité de ce phénomène chez les policiers |
Author : | Cabay, Julie |
Date of defense : | 7-Nov-2022 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Glowacz, Fabienne
Puttaert, Ninon |
Language : | French |
Number of pages : | 122 |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Name of the research project : | Perception de la violence conjugale et l’adhésion aux croyances sexistes sur la perception de la gravité de ce phénomène chez les policiers |
Target public : | Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’objectif de cette recherche est de mieux comprendre la perception de la gravité de la violence conjugale et l’adhésion des croyances sexistes des policiers sur leur compréhension de ce phénomène.
Notre échantillon se compose de 61 policiers belges (44 hommes et 17 femmes) âgés de 24 à 59 ans ( = 42,43 ans, SD = 9,99). Notre population a en moyenne 17,69 années d’expérience avec un écart-type de 10,44 ans. La fréquence d’exposition aux violences conjugales sur un mois est en moyenne de 5,75 fois avec un écart-type de 4,60 fois. Les données ont été récoltées à l’aide d’une enquête en ligne composée de trois questionnaires et d’un questionnaire sociodémographique. Ces questionnaires mesurent la perception de la gravité de la violence conjugale via des scénarii de violence conjugale (André, 2013), le sexisme ambivalent via l’échelle de sexisme ambivalent (ESA ; Dardenne et al., 2006) et l’empathie via le Questionnaire of Cognitive and Affective Empathy (QCAE ; Reniers et al., 2011).
Dans l’ensemble de notre étude, les femmes policières ont des attitudes similaires aux hommes policiers concernant la perception de la violence conjugale et l’adhésion aux croyances sexistes. Le sexisme ambivalent, et plus particulièrement le sexisme hostile, diminue la perception de la gravité de la violence conjugale. Nous n’avons pas trouvé d’influence de l’empathie sur la perception de la violence conjugale et sur le sexisme. La violence sexuelle est considérée comme le comportement le plus grave, suivi de la violence physique et finalement la violence psychologique. Cette dernière est sous-évaluée dans notre population. La violence envers les hommes est considérée comme moins grave que la violence envers les femmes par nos participants.
Cette étude met en évidence l’influence de la sous-culture policière dans la gestion des cas de violence conjugale. Les résultats de cette étude indiquent la nécessité de repenser la formation des policiers pour leur permettre une prise de conscience de leurs propres préjugés. L’information et les évolutions politiques en matière de répression de la violence conjugale se révèlent être insuffisantes à l’impulsion d’un changement fondamental dans l’intervention des policiers par rapport aux victimes (masculines et féminines) de violence conjugale.
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