L'art au service du care
Paisley, Théo
Promoteur(s) : Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 21-jui-2023/27-jui-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/17191
Détails
Titre : | L'art au service du care |
Auteur : | Paisley, Théo |
Date de soutenance : | 21-jui-2023/27-jui-2023 |
Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne |
Membre(s) du jury : | Brahy, Rachel
Gasparotto, Sandra |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 117 |
Mots-clés : | [fr] care [fr] rétablissement [fr] art [fr] théâtre-action [fr] éthique [fr] thérapeutique [fr] esthétique [fr] créativité [fr] politique [fr] empowerment |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Au cours des dernières décennies, les représentations quant à l’art et la culture ont évolué tout comme le contexte social dans lequel elles prennent place. Désormais, chacun est considéré comme un pourvoyeur légitime de culture avec les ressources nécessaires pour produire de l’art et de la culture (Lauser, 2014; Genard, 2016).
D’une part, ces nouvelles représentations ont amené une transformation des politiques culturelles dans lequel s’inscrivent les ateliers d’arts-participatifs et, d’autre part, la précarisation a amené une transformation des politiques sociales qui intègrent de plus en plus les pratiques artistiques et culturelles dans l’accompagnement des usagers, témoignant des limites de l’accompagnement social classique (Vaïs, 2002; Bijon & Roche, 2019).
Ainsi, au cours de ces dernières années, nous avons pu observer une multiplication des dispositifs d’arts-participatif en Belgique Francophone. Leurs effets recensés dans la littérature semblent nombreux: renforcement de l’estime de soi, diminution de l’anxiété et de la dépression, diminution de la stigmatisation, socialisation, empowerment,… (Leckey, 2011; Davies, Knuiman & Rosenberg, 2016). Par conséquent, nous pouvons supposer qu’ils participent au rétablissement, donc au soin. La notion de rétablissement semble partager la philosophie du care et celle du dogme de la démocratie culturelle. En effet, l’individu est vu sous la perspective de ses potentialités plutôt que de ses déficits. Au sein de ces dispositifs, il se joue un processus de transformation identitaire, alliant éthique, esthétique et thérapeutique pour tendre vers un objectif global de résilience, de redéfinition de soi et permettre aux individus de retrouver leur capacité d’agir à l’aide de l’art (Genard, 2016).
Dans ce contexte, nous nous intéressons à un dispositif d'art-participatif spécifique: le théâtre-action. À travers ce terrain de recherche, nous tentons d'investiguer les liens entre éthique, thérapeutique et esthétique en mettant en relation trois concepts: le care, le rétablissement et le théâtre-action.
Nos résultats tendent à montrer que les comédiens-animateurs de théâtre-action et leurs ateliers puissent être considérés comme des ressources d'un care indirect qui participe au rétablissement des parties impliquées. À la lumière des éléments que nous abordons, la perspective politique du théâtre-action raisonne avec celle du care et nous envisageons cette relation complexe en dernière partie sous le prisme des potentiels éthique et thérapeutique des créations collectives.
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