Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- mémoire : Perception et compréhension subjective des informations environnementales relatives aux produits alimentaires chez les consommateurs de la Province de Liège, en tenant compte de leur niveau de crédibilité verte.

Abstract

Introduction- L’Éco-Score a été créé afin de répondre à la conscientisation de l’incidence des modes de production alimentaire contemporains sur l’environnement et au désir d’avoir accès à ces informations. Lorsque le consommateur est face à un produit alimentaire, il n’est pas uniquement confronté à ce logo mais également à d’autres données (comme l’origine géographique de l’aliment) en lien avec l'étiquetage. Ce qui amène le consommateur à décrypter celui-ci et in fine à décoder la denrée alimentaire. Les deux objectifs principaux de ce mémoire étaient d’étudier la perception et la compréhension subjective de différentes informations environnementales, à savoir: l’Éco-Score simple, l’Éco-Score étendu et l’étiquetage. L’objectif secondaire consistait à évaluer le niveau d’auto-identité verte et de scepticisme vert. Méthode- Il s’agissait d’une étude transversale quantitative qui a porté sur des consommateurs volontaires de la Province de Liège ayant complété un questionnaire en ligne auto-administré. Les données socio-démographiques, les habitudes de consommation et les réponses à des questions concernant la notion de durabilité ont été récoltées. De plus, la compréhension subjective et la perception des différentes informations environnementales ont été évaluées. Enfin, la crédibilité verte a été mesurée via une échelle de Likert à 7 points. Résultats- Au sein de l’étude, 109 personnes ont répondu au questionnaire. Le classement de durabilité des aliments analysés n’était pas identique selon l’information environnementale transmise. Les variables exerçant une influence sur le classement subjectif de la durabilité différaient selon l’aliment et selon l’information environnementale à laquelle les participants étaient confrontés. L’Éco-Score étendu était le plus crédible, le plus compliqué à comprendre était l’étiquetage tandis que le plus simple était l’Éco-Score simple. Le scepticisme vert était à la fois significativement associé à la perception positive et négative des informations environnementales. Les résultats de l’auto-identité verte et du scepticisme vert ont montré que les participants se trouvaient dans une fourchette de type « neutre ». Conclusion- Décrypter l’étiquetage amenait à des classements de durabilité différents en comparaison à l’Éco-Score (simple ou étendu). Or seule une infime part de l’échantillon a su identifier les trois piliers de la durabilité. L’Éco-Score étendu était l’information environnementale préférée des participants contrairement à l’étiquetage.