Mémoire de fin d'études : "Les modalités spatiales de la fermeture résidentielle en ville : le cas de Liège et de Maastricht".

Abstract

Dans un monde où la sécurité semble devenir une normalité et un argument de vente évident, les quartiers résidentielles de nos villes européennes prennent part silencieusement à une tendance de l’enfermement de l’habitation, par la fermeture résidentielle. Le plus souvent, cet enfermement est reconnu par des caractéristiques plutôt communes, tels que la clôture, les dispositifs technologiques de surveillance,... et apparaît sous le terme générique de fermeture résidentielle. Pourtant il recèle bien plus de subtilités qui sont encore peu exploités, ou du moins encore peu reconnues par notre société européenne pour la perception de nos habitations. Les complexités de l’enclavement vont donc engager ce mémoire un (re)questionnement à sa définition et de ses modalités, au vu des manquements présents à ce propos dans les lecteurs scientifiques. La réponse à cette recherche se traduit par la conception d’un outil d’analyse des modalités spatiales de la fermeture résidentielle en ville, accompagnée d’une étude de cas sur Liège et Maastricht. La méthode de ce travail se veut donc inductive, avec l’élaboration de cette grille par deux apports : les théories existantes de la littérature scientifique à ce sujet et les nouvelles modalités sur l’enclavement observée à Maastricht et à Liège.