Comprendre l'interaction entre les femmes et les espaces publics de quartiers de la ville de Liège
Durguti, Eglantina
Promoteur(s) : Schmitz, Serge
Date de soutenance : 7-sep-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/18650
Détails
Titre : | Comprendre l'interaction entre les femmes et les espaces publics de quartiers de la ville de Liège |
Auteur : | Durguti, Eglantina |
Date de soutenance : | 7-sep-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Schmitz, Serge |
Membre(s) du jury : | Halleux, Jean-Marie
Dawans, Stéphane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 121 |
Mots-clés : | [fr] genre [fr] espaces [fr] espaces publics [fr] femmes [fr] Saint-Léonard [fr] Féronstrée [fr] Insécurité |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Géographie humaine & démographie |
Public cible : | Chercheurs Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences géographiques, orientation générale, à finalité spécialisée en urbanisme et développement territorial |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Dans le contexte actuel, les femmes continuent de faire face à des inégalités de genre manifestes lorsqu'elles évoluent dans les espaces publics. Ces disparités sont enracinées dans des facteurs variés, allant de la conception urbaine souvent biaisée en faveur des normes masculines, jusqu'aux normes sociales qui engendrent un sentiment d'insécurité et exposent les femmes à de réelles violences au sein de l'espace public. Malgré ces défis, les femmes sont souvent les principales actrices des déplacements et des tâches, même lorsque ces responsabilités sont assorties de contraintes.
Au cœur de cette étude se trouve l'exploration de l'interaction complexe entre les femmes et les espaces publics, en se concentrant sur des quartiers spécifiques. Ces quartiers, à savoir Féronstrée-Hors Château, Saint Léonard Ouest et Centre, présentent des particularités telles que de nombreuses impasses, des ruelles, des bâtiments étroits et une grande diversité sociale et démographique pouvant être considérées comme des problématiques. Par ailleurs, de nouveaux défis émergents, notamment le manque de transports en commun dû aux travaux en cours, la fermeture de certaines rues, la prévalence de la toxicomanie, la gestion des déchets,. L'étude repose sur des entretiens menés auprès de 22 femmes âgées de 13 à 85 ans, résidentes ou simplement de passage dans ces quartiers. Des entretiens avec des témoins privilégiés actifs au sein de ces quartiers complètent cette recherche.
Les résultats révèlent que certains espaces publics maintiennent des disparités de genre et que ces espaces sont confrontés à de nouveaux défis qui restreignent davantage la présence des femmes. Ces défis se traduisent par des lieux et caractéristiques perçus comme non sécurisés, obligeant les femmes à les éviter ou à limiter leurs activités à certaines heures. Il s'agit notamment des lieux étroits, peu fréquentés, de lieux tels que la passerelle Vivegnis, des rues en travaux qui ne permettent pas d'échappatoire, ainsi que des zones où la problématique des rassemblements d'hommes statiques est visible, comme l’épicerie de nuit du parc Saint-Léonard, sur la place Vivegnis ou encore à proximité de certains cafés. Toutefois, il apparaît également que les femmes et associations du quartier jouent un rôle crucial dans la création d'aspects positifs au sein de ces quartiers.
Cette recherche met en lumière l'importance cruciale de traiter les problématiques de genre qui persistent, même au sein des conceptions urbaines modernes et des mentalités évoluées. Elle invite à réexaminer les interactions entre les femmes et les espaces publics, en mettant l'accent sur l'inclusion.
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