Comment concilier les voyages d'affaires et l'urgence climatique ? Le report modal de l'aérien vers le ferroviaire et la substitution du voyage par la visioconférence.
Grandelet, Arthur
Promotor(s) : Mertens de Wilmars, Sybille
Date of defense : 25-Aug-2023 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/18685
Details
Title : | Comment concilier les voyages d'affaires et l'urgence climatique ? Le report modal de l'aérien vers le ferroviaire et la substitution du voyage par la visioconférence. |
Translated title : | [en] How to reconcile business travels with the climate emergency? The modal shift from air to rail and the substitution of travel with videoconferencing. |
Author : | Grandelet, Arthur |
Date of defense : | 25-Aug-2023 |
Advisor(s) : | Mertens de Wilmars, Sybille |
Committee's member(s) : | Delnoy, Michel |
Language : | French |
Number of pages : | 112 |
Keywords : | [fr] voyages d'affaires [fr] train [fr] avion [fr] visioconférence [fr] écologie |
Discipline(s) : | Business & economic sciences > Multidisciplinary, general & others |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de gestion, à finalité spécialisée en droit |
Faculty: | Master thesis of the HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège |
Abstract
[fr] Dans un monde dans lequel le dérèglement climatique prend de plus en plus d’ampleur, le système doit être revu afin de diminuer l’empreinte humaine sur le climat. Ce mémoire a pour ambition d’identifier des pistes de réduction de l’impact climatique des voyages d’affaires. Nous nous focalisons sur deux piliers permettant de réduire cet impact. D’une part, nous analysons dans quelle mesure les voyages d’affaires intra-européens effectués en avion peuvent être reportés vers le train, bien moins émetteur de CO2e. D’autre part, nous abordons la substitution du voyage par la visioconférence qui s’avère avoir des effets conséquents, spécialement parce qu’elle réussit là où le déplacement ferroviaire échoue en permettant d’empêcher les fortes émissions des longs vols transcontinentaux pour lesquels le report modal n’est pas réaliste.
Il s’avère cependant que la route vers le changement est parsemée d’obstacles. Certains sont rationnels, comme le temps accru que requiert dans certains cas un trajet en train ou l’aspect social qui est lacunaire dans les visioconférences. D’autres relèvent de l’irrationnel, comme une difficulté à faire face au changement. De plus, le calcul de l’empreinte carbone est parfois flou et omet souvent les effets non-CO2 pourtant prépondérants. Dans ce contexte, nous relevons une série de leviers, tels que la loi, pouvant actionner un changement et une modification des habitudes. Dans une démarche qualitative, nous avons confronté nos hypothèses issues de la théorie à la réalité du terrain et il en est ressorti plusieurs enseignements.
Il apparaît indispensable de s’interroger quant à la réelle nécessité de chaque voyage. Si la visioconférence apparait non adéquate, il est impératif d’opter pour un moyen de déplacement bas carbone comme le train. Il semble alors que le temps, bien plus que le coût, est le critère fondamental guidant les entreprises dans leur choix modal. En dernier recours, si le voyage a été effectué en avion, l’organisation doit veiller à compenser son impact en investissant dans des projets certifiés pour le climat.
Il ressort que le rôle de la loi est important. Par son caractère contraignant, elle est capable de mettre toutes les organisations sur un pied d’égalité. Les mesures actuelles sont cependant jugées inefficaces et témoignent d’un manque de réelle volonté. Pourtant, les voix des parties prenantes plaidant pour des organisations plus durables se font de plus en plus entendre.
File(s)
Document(s)
Description:
Size: 2.64 MB
Format: Adobe PDF
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.