Système de gestion des carrières enseignantes et de nomination en Belgique francophone : points de vue des enseignants et implications pour les enseignants
Rizzo, Mélanie
Promoteur(s) : Voisin, Annelise
Date de soutenance : 31-aoû-2023/8-sep-2023 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/19162
Détails
Titre : | Système de gestion des carrières enseignantes et de nomination en Belgique francophone : points de vue des enseignants et implications pour les enseignants |
Auteur : | Rizzo, Mélanie |
Date de soutenance : | 31-aoû-2023/8-sep-2023 |
Promoteur(s) : | Voisin, Annelise |
Membre(s) du jury : | Maillart, Christelle
Coppe, Thibault |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le début de carrière est une étape charnière dans le métier d’enseignant. Assurément,
plusieurs études ont montré qu’une des causes du décrochage des enseignants débutants est
une insertion professionnelle difficile (Vivegnis, 2020). Ce constat est appuyé par un
important taux de décrochage de la profession enseignante entre les trois et les sept premières
années d’enseignement, à hauteur de 15% à 50% selon les pays, les provinces ou les États
(Vivegnis, 2020 ; Dupriez et al., 2016).
En Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), 40% des enseignants du secondaire ayant
professé de 1973 à 1997 ont quitté la profession avant d’avoir atteint leur sixième année
d’ancienneté (Vlaams Ministerie van Onderwijs en Vorming, 2009 cités par Lothaire et al.,
2012). Plus récemment, l’enquête TALIS de 2018 estime que 12% des enseignants débutants
envisagent de quitter la profession dans les cinq ans (Quittre et al., 2018). Il faut savoir que le
cadre réglementaire et institutionnel de gestion des carrières enseignantes organise les
affectations des enseignants selon l’ancienneté de service, ce qui a pour conséquence des
emplois précaires et de courte durée pour les enseignants débutants (Delvaux et al., 2013 ;
Dupriez et al., 2016).
Peut alors être envisagée l’hypothèse que le système de nomination et par conséquent
la gestion des carrières sont en partie responsables de l’attrition des enseignants (Mukamurera
& Bouthiette, 2008, cités par De Stercke et al., 2010).
A la lumière des éléments mis en avant précédemment, la présente recherche met en
lumière les éléments suivants :
Système de gestion des carrières enseignantes et de nomination en Belgique francophone :
points de vue des enseignants et implications pour les enseignants
L’objectif de cette recherche a été de comprendre et de mettre en avant l’évolution du
ressenti de 17 enseignants du secondaire du métier en tenant compte des éléments contextuels
et individuels en lien avec le système de gestion des carrières et/ou de nomination en FWB
par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs.
Ces récits mettent en avant trois grandes catégories d’implications du système de
gestion des carrières et de l’espoir d’une nomination proche sur les ressentis des enseignants.
D’abord, les enseignants temporaires se révèlent particulièrement préoccupés par l’impact
financier de l’insécurité de l’emploi déterminé par leur statut. Ensuite, les participants
montrent certaines contrariétés psychologiques et un pression sociale dues au manque de
contrôle de leur propre carrière.
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