Le travail de la pensée relationnelle chez les élèves fréquentant l'enseignement différencié permet-il aux élèves de mieux comprendre la matière et de diminuer l'anxiété ressentie vis-à-vis des mathématiques ?

Abstract

Ce mémoire de fin d’études a pour objectif d’investiguer le lien entre les méthodes d’enseignement impliquant la pensée relationnelle et la compréhension de la matière d’une part, ainsi que le lien avec l’anxiété ressentie par les élèves vis-à-vis des mathématiques d’autre part. Le public concerné par notre travail est constitué de deux classes de première différenciée. Les hypothèses qui soutiennent ce travail concernent l’évolution de l’anxiété après les interventions réalisées en classe mais également l’évolution des performances et des raisonnements aux tâches mathématiques (jugement d’égalité, calcul lacunaire et problèmes de partages inégaux). La revue de la littérature présente, en différents points, la pensée relationnelle et les liens avec les notions d’équivalence et de raisonnement sur des quantités indéterminées ainsi que l’anxiété mathématique à travers sa définition et les interventions pouvant être mises en place en classe. Différents questionnaires ont été proposés à différents moments (pré-test/post-test/post-test différé) aux élèves, ce qui nous permet de présenter une analyse des performances mais également des raisonnements proposés par les élèves après les interventions réalisées en classe. Les résultats liés au questionnaire concernant l’anxiété mathématique sont également présentés. Une analyse des résultats obtenus est réalisée à la lumière d’éléments théoriques. La conclusion fait une synthèse de ce travail et en présente les limites et les perspectives.