Mémoire

Abstract

La betterave sucrière, une culture d'importance mondiale et nationale en Belgique, requiert une surveillance attentive pour garantir des rendements optimaux. Outre les maladies foliaires et racinaires, cette culture est également confrontée à des ravageurs et des nématodes. L'Institut Royal Belge pour l'Amélioration de la Betterave (IRBAB) mène des tests annuels pour évaluer la santé des cultures betteravières en Belgique. Cette étude se concentre sur l'oïdium de la betterave sucrière, une maladie foliaire cryptogamique causée par Erysiphe betae, et vise à déterminer les conditions météorologiques optimales pour son développement. L'analyse se focalise sur les températures moyennes journalières, les écarts de températures diurnes et nocturnes, l'humidité relative moyenne quotidienne, ainsi que les précipitations moyennes quotidiennes. Bien que l'oïdium affecte diverses plantes telles que la vigne, la fraise et la clématite, il a été relativement négligé dans le contexte de la betterave sucrière, la cercosporiose étant la maladie la plus préoccupante pour cette culture. Les conclusions de cette étude mettent en lumière des conditions météorologiques qui convergent et divergent avec la littérature existante, soulignant la complexité de déterminer des conditions optimales uniques et suggérant que d'autres facteurs, tels que la composition du sol, pourraient également jouer un rôle. Cette recherche initiale ouvre la voie à de nombreuses possibilités futures. Une exploration plus approfondie de divers paramètres est nécessaire pour mieux définir les conditions optimales de développement de l'oïdium de la betterave sucrière. Ces résultats constituent un premier pas vers la création d'un modèle d'alerte destiné aux agriculteurs, visant à faciliter la gestion des cultures et des traitements fongicides pour maximiser les rendements finaux.