Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Mémoire : " Analyse des facteurs prédictifs du dopage cognitif chez les étudiants du cycle supérieur à Liège. "

Abstract

Introduction : la quête d’optimisation des performances académiques par les étudiants des écoles du cycle supérieur de Liège soulève des interrogations sur les mécanismes influençant la consommation de psychostimulants et sur les risques potentiels sur la santé. Cette étude vise à mettre en lumière les facteurs associés à cette pratique émergente. Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle transversale rétrospective pour laquelle 198 étu- diants ont répondu au questionnaire auto-administré diffusé en ligne. La prévalence de consommation de psychostimulants a été mesurée et à travers des analyses univariées et multivariées, les liens entre la consommation de ces psychostimulants et diverses variables ont été examinés. Les aspects tels que le travail pendant les études, la consommation d’autres substances illicites, le ressenti psychologique, l’impact des cours sur l’anxiété, la relation avec les professeurs, ainsi que des facteurs environnementaux et socio-économiques sont analysés. Résultats : seulement un quart de la population de consomme aucun psychostimulant. Les facteurs associés à cette consommation incluent le travail pendant les études, la consommations de certaines substances illicites à visée récréative, l’état psychologique, le manque d’appétit pendant les examens, l’accompagnement tout au long de l’année des professeurs, l’anxiété ressentie en cours et le manque de sommeil pendant l’année. Des différences significatives ont été observées entre l’Uliège et les hautes écoles. Ces variations pourraient être expliquées par des éléments propres à chaque institution tels que la culture étudiante, la nature des programmes académiques ou les environnements sociaux. Conclusion : étant donné la prévalence élevée de la consommation de psychostimulants, il serait important de mettre en place des politiques visant à réduire la pression académique, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur les risques liés à la consommation. Il est également crucial de renforcer les services de soutien psychologique sur les campus et de sensibiliser les professeurs aux besoins psychologiques des étudiants, tout en favorisant un environnement d’apprentissage positif.