Violence électorale et participation politique des citoyens aux élections présidentielles en Haïti: cas de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Thermilien, David
Promotor(s) : Hermans, Michel
Date of defense : 18-Jun-2024/25-Jun-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/20077
Details
Title : | Violence électorale et participation politique des citoyens aux élections présidentielles en Haïti: cas de la région métropolitaine de Port-au-Prince. |
Author : | Thermilien, David |
Date of defense : | 18-Jun-2024/25-Jun-2024 |
Advisor(s) : | Hermans, Michel |
Committee's member(s) : | Todorov, Anthony
Corhay, Albert |
Language : | French |
Number of pages : | 96 |
Keywords : | [fr] Violence électorale [fr] participation politique, démocratie, élection |
Discipline(s) : | Business & economic sciences > Strategy & innovation |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de gestion |
Faculty: | Master thesis of the HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège |
Abstract
[fr] Ce mémoire de recherche propose une analyse du faible taux de participation politique aux élections, en raison d’actes de violences produits avant, pendant et après le vote. Depuis le 29 novembre 1987 à la Ruelle Vaillant, Port-au-Prince a été le théâtre de plusieurs épisodes de violences lors des élections présidentielles, ayant un impact significatif sur la participation des citoyens au processus électoral. L’objectif de ce travail est de contribuer, à travers une étude de cas menée à Port-au-Prince, à une meilleure compréhension des facteurs qui conduisent à l’abstention politique en raison de la violence électorale. Ceci étant dit, afin de vérifier les hypothèses avancées, des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec seize (16) personnes qualifiées tout en faisant usage de l’approche qualitative. Les résultats de notre étude révèlent que la baisse du taux de participation politique des citoyens lors des élections présidentielles de 2006, 2010-2011 et 2015-2016 est liée aux différentes violences pré-électorale, électorale et postélectorale, donc la première hypothèse a bien été confirmée. Il convient de noter qu’à chaque élection, les bureaux de vote restent vides dans plusieurs zones de la commune de Port-au-Prince parce qu’il y a toujours des pertes en vies humaines et de destruction des biens et vandalisme visant à perpétuer leur pouvoir, à empêcher l’accès à tout autre parti politique et à instaurer un régime dictatorial. Cela justifie la deuxième hypothèse. Par la suite, il est évident qu’Haïti se classe parmi les pays les plus corrompus au monde. À chaque échéance électorale, les individus corrompus ont orchestré une machine électorale qui n’inspire aucune confiance, ce qui dissuade les hommes politiques honnêtes ainsi que les citoyens de participer aux élections. C’est un système bien organisé et bien monté. Pour couronner le tout, la corruption est enracinée jusque dans les urnes et dans la mise en place même de la structure électorale, confirmant ainsi notre troisième hypothèse. Et ce phénomène ne fait que continuer. Car on a assisté au scrutin de 2016 où le taux de participation était de 21%.
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