Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaire
Kabore, Harouna
Promoteur(s) : Ozer, Pierre
Date de soutenance : 28-aoû-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/20830
Détails
Titre : | Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaire |
Titre traduit : | [en] FLOOD HAZARD ASSESSMENT IN COYAH PREFECTURE, REPUBLIC OF GUINEA |
Auteur : | Kabore, Harouna |
Date de soutenance : | 28-aoû-2024 |
Promoteur(s) : | Ozer, Pierre |
Membre(s) du jury : | Delongueville, Florence
Nahayo, Deogratias |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 41 |
Mots-clés : | [en] Flood hazard [en] Peripheral areas [en] Random Forest [en] Coyah [en] Guinea [fr] Aléa d’inondation [fr] Zones périphériques [fr] Random Forest [fr] Coyah [fr] Guinée |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Organisme(s) subsidiant(s) : | Academie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES) Fondation Roi Baudoin-Fonds Elizabeth et Amélie (FEA) |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes à l'ère de l'Anthropocène |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] La préfecture de Coyah subit de façon récurrente des inondations, comme la plupart des zones périphériques des villes d’Afrique de l’Ouest. Face aux dégâts humains et matériels causés par ce phénomène, il est nécessaire de connaître les causes réelles et la répartition spatiale des risques qui en découlent. Cette étude a pour objectif d’améliorer la connaissance des risques d’inondation dans la préfecture de Coyah pour contribuer à la réduction de leurs impacts sur les personnes et les biens. Pour ce faire, plusieurs données ont été combinées : enquêtes de 390 ménages, 190 points d’inondations, des données globales (CHIRPS de 1981 à 2023, Landsat 5 TM (1994), Landsat 8 OLI (2023), la texture de sols, l’Indice d’Humidité Topographique (TWI), la densité de drainage, la pente, la densité de population, la distance aux cours d’eau, le MNT, les enjeux, l’Orientation (Aspect), etc.). Les données « Raster » ont d’abord été rééchantillonnées à 30 m pour leurs compatibilités. Une analyse fréquentielle et diachronique a été appliquée respectivement aux données pluviométriques CHIRPS et aux images Landsat. L’efficacité des pratiques endogènes individuelles des ménages face à la probabilité d’inondation a été évaluée à l’aide d’une régression logistique, tandis que la modélisation par « Random Forest » a permis de cartographier l’aléa. Les résultats ont montré que les indices pluviométriques tendent à la baisse à l’exception de PX1J qui montre une tendance à la hausse. Le P99p et P99.5p sont quant à eux, stationnaires. De plus, les événements pluviométriques récents tels que ceux du 2019 (120 mm), de 2020 (154 mm), de 2021 (177 mm), et de 2022 (113 mm) ont des périodes de retour respectives de 1.2 ans, 2 ans, 3.7 ans, et 1.1 an, donc des pluies à caractère « Normal ». Cependant celui de 2011 (283 mm) est qualifié de « Très exceptionnel » et l’évènement pluvieux de 2023 (222mm) de « Très anormal ». Le pourcentage de la superficie occupée par le bâti est passé de 3 % en 1994 à 13 % en 2023, les surfaces agricoles de 0.3 % à 10.3 %, et la végétation dense de 11.4 % en 1994 à 8 % en 2023. Pour l’adaptation aux inondations, les pratiques endogènes telles que les techniques avec les digues de sacs de sable, la surélévation des murs ont été estimés plus efficaces par rapport à celles des canaux de déviation. Les performances du modèle « Random Forest », pour la cartographie de l’aléa inondation, ont été acceptables avec une précision globale de 79 %, une spécificité de 91 % et un AUC de 84 %. Ainsi, 19 % de la zone a été classée à niveau « Très élevé », 18.1 % à « Elevé », 6.7 % à « Très faible », 26.5 % à niveau d’aléa « Faible » et 29.4 % comme « Modéré ». L’analyse des impacts a montré que plusieurs personnes et leurs biens se trouvent dans des zones à risque « Très élevé » et pourraient nécessiter une surveillance accrue. Ainsi, la carte de l’aléa élaborée pourrait être parmi les outils d’aide à la prise de décision en matière d’aménagement du territoire et de gestion des inondations de la préfecture de Coyah.
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