L'inclusion intersectionnelle comme outil vers un musée d'art au service de la sociétéInvestigation de l'intersection que représentent les femmes racisées
Gavage, Maëlle
Promotor(s) : Duarte Cândido, Manuelina Maria ; Morard, Thomas
Date of defense : 29-Aug-2024/5-Sep-2024 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/21866
Details
Title : | L'inclusion intersectionnelle comme outil vers un musée d'art au service de la sociétéInvestigation de l'intersection que représentent les femmes racisées |
Author : | Gavage, Maëlle |
Date of defense : | 29-Aug-2024/5-Sep-2024 |
Advisor(s) : | Duarte Cândido, Manuelina Maria
Morard, Thomas |
Committee's member(s) : | Drouguet, Noémie
Bergeron, Yves |
Language : | French |
Number of pages : | 116 |
Keywords : | [fr] musée, musée d'art, inclusion, intersectionnalité, inclusion intersectionnelle, genre, race, femmes, représentation, rôle social, équité, Musée d'Ixelles |
Discipline(s) : | Arts & humanities > Art & art history |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en histoire de l'art et archéologie, orientation générale, à finalité spécialisée en muséologie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Philosophie et Lettres |
Abstract
[fr] Ayant été un enfant avec des troubles de l'apprentissage, le musée a été mon premier vecteur de connaissance, bien plus enrichissant dans mon cas que n’importe quelle expérience scolaire. Ce n’est qu’en prenant conscience, une fois adulte, des nombreuses inégalités qui subsistaient encore dans nos sociétés que j’ai commencé à m’interroger sur l’expression « ouvert au public », partie essentielle de la définition du musée selon l'ICOM. Se pourrait-il que l’expérience si bénéfique que j’ai retirée des musées ne soit pas accessible à tous ?
Depuis une quinzaine d’années, le terme d’inclusion est devenu un thème de recherche et de débat récurrent dans le monde muséal. Pourtant, tout en acceptant ce besoin d’inclusion, les musées sont encore frileux lorsqu’il s’agit d’aborder l’exclusion présente aussi bien dans l’histoire du musée que dans ses expressions actuelles.
L’aspect intersectionnel de ma recherche est venu naturellement des enseignements de notre professeur de muséologie, Manuelina Duarte Candido qui, en suivant la pensée de Paulo Freire, nous invitait à « mettre les choses au pluriel ». Cette invitation à « penser au pluriel », c’est une invitation à envisager le monde dans sa complexité et sa diversité. Il y a bien d’autres groupes intersectionnels à investiguer. Cependant l’intersection du genre féminin et de la racisation me semblait être pertinente dans le contexte de la Belgique qui a une histoire coloniale et migratoire importante.
Cette recherche est périlleuse car elle touche à des sujets sensibles tels que le sexisme et le racisme systémiques ainsi qu’à l’histoire des musées en partie basée sur l’exclusion et la validation de normes. Mais, si cette recherche est désormais possible, c’est grâce aux échanges interdisciplinaires entre l’histoire de l’art , la sociologie, les muséologies, l’anthropologie et l’ethnographie, mais également grâce aux actions concrètes d’activistes et de professionnels du monde culturel et muséal.
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