Analyse des effets d'un programme d'individualisation en course à pied sur les représentations motivationnelles, l'engagement dans la tâche d'apprentissage et la performance scolaire des élèves de deuxième année du secondaire ordinaire en éducation physique

Abstract

Depuis plusieurs années, en éducation physique, on constate un phénomène général qui se répand de plus en plus dans les écoles de la fédération Wallonie Bruxelles, celui de favoriser la participation des élèves dans les activités sportives. Mais comment amener les enfants à bouger? Selon les inspecteurs et conseillers pédagogiques, le mot-clé s’appelle « la motivation». Selon eux, si l’enfant est en activité, il y aura forcément de l’apprentissage. Une majorité de professeurs de sport s’accordent pour dire qu’il faut soit rendre l’activité plus ludique ou soit favoriser des situations de match. Ils sont persuadés que si l’enfant prend du plaisir dans l’activité, il y aura une augmentation de motivation et donc de participation. Par contre, ils avouent une baisse d’apprentissage en devant sacrifier une partie de leur pédagogie pour mener à bien les activités. D’autres enseignants sont contre cette tendance d’animation sportive au détriment d’une démarche pédagogique, ils sont convaincus qu’il faut maintenir un lien entre l’aspect cognitif des apprentissages et le sport. En revanche, ils affirment que cette méthode présente beaucoup de problèmes au niveau de la discipline, un manque de participation et une forte baisse de motivation de la part des élèves. Le but de cette démarche est de rechercher et d’élaborer une méthode pédagogique en éducation physique capable de remettre l’apprentissage au premier plan tout en favorisant la motivation et la participation parmi les élèves.