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HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège
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Mémoire

Travail de fin d'études : "Optimisation technico-économique d'une station de traitement des eaux usées dans un abattoir avicole ABATTOIRS & CHARCUTERIE SAHEL"

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Mohemmane, Ayoub ULiège
Promoteur(s) : Attaourti, Hamza
Date de soutenance : 14-jui-2025/21-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/23763
Détails
Titre : Travail de fin d'études : "Optimisation technico-économique d'une station de traitement des eaux usées dans un abattoir avicole ABATTOIRS & CHARCUTERIE SAHEL"
Auteur : Mohemmane, Ayoub ULiège
Date de soutenance  : 14-jui-2025/21-jui-2025
Promoteur(s) : Attaourti, Hamza 
Membre(s) du jury : Niessen, Wilfried ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 87
Mots-clés : [fr] Abattoirs avicoles, Charcuterie, Eaux usées, STEP, Boues, Traitement des effluents, SAHEL
Discipline(s) : Sciences économiques & de gestion > Domaines particuliers de l'économie (santé, travail, transport...)
Sciences économiques & de gestion > Systèmes économiques & économie publique
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences de gestion
Faculté : Mémoires de la HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège

Résumé

[fr] Les abattoirs avicoles et les charcuteries génèrent des eaux usées fortement chargées en matières organiques, graisses, azote et phosphore. La gestion de ces effluents est cruciale pour préserver l’environnement et se conformer aux normes de rejet. Dans le contexte marocain et plus précisément chez l’un des leaders dans le secteur « SAHEL » la pression environnementale s’exerce de plus en plus. Pour pallier cela l’organisme dispose d’une station de traitement des eaux usées (STEP) dont la capacité de traitement actuelle est d’environ 800 m³/jour, ce qui est insuffisant par rapport au débit des rejets actuels, estimé à environ 1500 m³/jour. De plus, les analyses effectuées par un laboratoire externe ont révélé des dépassements en matières azotées.
La question posée était de savoir s’il était nécessaire d’investir dans une deuxième ligne de traitement, initialement prévue dans le projet, ou s’il existait des solutions alternatives moins coûteuses.
Dans ce cadre, la méthode DMAIC a été utilisée pour diagnostiquer, structurer la résolution du problème et proposer ainsi les meilleures solutions techniques disponibles. Des analyses portant sur 15 paramètres clés ont été réalisées sur les effluents à quatre étapes du traitement : la sortie du bassin d’égalisation, la sortie de l’oxygénation et la sortie dénitrification ainsi que la sortie finale de la STEP. Ces analyses ont été confiées à deux laboratoires externes.
Les résultats ont montré que la STEP respecte parfaitement les exigences contractuelles définies avec la RADEEC pour tous les paramètres, à l’exception du phosphate. Quelques ajustements dans l’exploitation de la station ont permis de corriger ce dépassement, rendant inutile l’investissement dans une nouvelle ligne de traitement.
Par ailleurs, deux propositions d’amélioration ont été identifiées pour réduire la consommation électrique de la STEP, évaluée à 400 kWh, soit un coût annuel d’environ 2 464 800 Dhs :
1. Méthanisation des boues : cette solution nécessite un investissement de 860 000 Dhs. Elle offre un délai de récupération du capital (DRC) d’environ 7,4 ans, pour une durée de vie technique des équipements de 20 ans, et un retour sur investissement annuel de 11,2 %.
2. Installation de panneaux solaires sur les toitures de l’usine : cette option présente un DRC d’environ 2,03 ans, largement inférieur à la durée de vie technique des panneaux (20 à 25 ans).


Fichier(s)

Document(s)

File
Access Rapport-final-PFE.pdf
Description:
Taille: 3.08 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Mohemmane, Ayoub ULiège Université de Liège > Mast. scienc. gest. (MBA international)

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Niessen, Wilfried ULiège Université de Liège - ULiège > HEC Liège : UER > UER Finance, Compta et Droit : Compta et finance d'entrepr.
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