L'institutionnalisation : un remède contre les malentendus sociocognitifs engendrés par une pédagogie implicite ?
Crahay, Audrey
Promotor(s) : Lafontaine, Dominique
Date of defense : 26-Jun-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/3706
Details
Title : | L'institutionnalisation : un remède contre les malentendus sociocognitifs engendrés par une pédagogie implicite ? [fr] L'institutionnalisation : un remède contre les malentendus sociocognitifs engendrés par une pédagogie implicite ? |
Author : | Crahay, Audrey |
Date of defense : | 26-Jun-2017 |
Advisor(s) : | Lafontaine, Dominique |
Committee's member(s) : | Fagnant, Annick
Schillings, Patricia |
Language : | French |
Number of pages : | 231 |
Rameau keyword(s) : | Apprentissage implicite Classes (éducation) -- Conduite Statut social |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Commentary : | 120 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Cette étude explore dans quelle mesure l’institutionnalisation des savoirs peut enrayer les malentendus socio-cognitifs que peuvent engendrer les dispositifs de pédagogie invisible. Elle vise à étudier l’effet de deux variables indépendantes (la composition sociale des classes et le fait que les enseignants suscitent ou non une synthèse en fin de leçon) sur la compréhension de l’enjeu implicite (variable dépendante) lors d’une séquence didactique sur le genre encyclopédique en cinquième année primaire. De façon précise, j’ai testé quatre hypothèses : • Hypothèse 1 : D’une manière générale, grâce à la phase d’institutionnalisation, les élèves du groupe expérimental comprendront mieux les enjeux de la leçon que les élèves du groupe de contrôle (sans institutionnalisation) • Hypothèse 2 : D’une manière générale, les élèves des classes composées majoritairement d’élèves venant de familles à statut économique « faible » auront plus de difficultés pour comprendre l’enjeu de la leçon que les élèves des classes composées majoritairement d’élèves venant de familles à statut économique élevé. • Hypothèse 3 : Ce sont surtout les élèves des classes composées majoritairement d’élèves venant de familles à statut économique « faible » qui profiteront de l’institutionnalisation puisque ce sont eux qui ont le plus de difficultés à décoder l’implicite des situations d’apprentissage. • Hypothèse 4 : Ce sont surtout les élèves jugés faibles par les enseignants qui profiteront de l’institutionnalisation. Les résultats nous permettent de confirmer la 1ère hypothèse, mais aucune des trois autres. Ces résultats sont discutés à la lumière de la théorie de RESEIDA à propos des malentendus socio-cognitifs car, selon ce groupe de chercheurs français, les trois dernières hypothèses auraient dû être confirmées, en particulier, la deux et la trois. Vu l’étroitesse de l’échantillon, il est prématuré de contester cette théorie. Toutefois, les résultats donnent à réfléchir : il se peut que les pédagogies invisibles génèrent des malentendus cognitifs, peu importe l’origine sociale des élèves. Un résultat majeur de cette étude est l’effet de l’institutionnalisation ; malheureusement, certains élèves faibles n’en profitent pas.
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