Evaluation d'entreprise. Cas d'une pharmacie à Liège.
Ferrari, Marc
Promotor(s) :
Streel, Alexandre
Date of defense : 7-Nov-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4303
Details
Title : | Evaluation d'entreprise. Cas d'une pharmacie à Liège. |
Author : | Ferrari, Marc ![]() |
Date of defense : | 7-Nov-2017 |
Advisor(s) : | Streel, Alexandre ![]() |
Committee's member(s) : | Depraetere, Pascal ![]() Smet, Didier |
Language : | French |
Number of pages : | 116 |
Keywords : | [fr] Evaluation, Valorisation |
Discipline(s) : | Business & economic sciences > Multidisciplinary, general & others |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de gestion, à finalité spécialisée en management général (Horaire décalé) |
Faculty: | Master thesis of the HEC-Ecole de gestion de l'Université de Liège |
Abstract
[fr] Les officines ont longtemps été considérées comme des activités très conservatrices, à rentabilité stable et appréciable. A partir de ce postulat, les praticiens ont développé, au cours des années, des habitudes en termes de valorisation de ces officines, basées sur le volume d’activité (un pour- centage du chiffre d’affaires). Au cours de la dernière décennie, face à la pression sur les marges et sur les conditions de paiement des fournisseurs, les plus petites pharmacies ont vu leur rentabi- lité se dégrader progressivement. S’est alors mis en place un mouvement de consolidation afin de restaurer cette rentabilité par des effets de seuil/taille visant à augmenter l’efficacité des petites officines et accroître leur pouvoir de négociation vis-à-vis des fournisseurs.
Une première vague de consolidation a eu lieu sur la base des « bonnes vieilles habitudes » : un prix négocié en pourcentage du chiffre d’affaires.
Le législateur est également intervenu pour essayer de ramener les prix de cession des fonds de commerce de pharmacies à des niveaux plus en phase avec leur rentabilité : l’A.R. de 04/1977 fixe à 150% de la marge brute un achat de fonds de commerce en personne physique.
Depuis quelques années, les « groupes consolidateurs » ont aussi progressivement relevé le seuil minimum de chiffre d’affaires pour envisager une reprise d’officine : 1 MEUR il y a quelques années et 1,2 MEUR aujourd’hui. En parallèle, ils ont affiné leur approche de la valeur d’une officine en s’at- tachant plus à sa rentabilité pour déterminer son prix d’acquisition : un multiple de la marge brute.
Le monde bancaire a, par ailleurs, progressivement adapté sa façon d’envisager un dossier de financement d’une reprise de pharmacie. Là où des durées de 15 ans étaient très courantes il y a quelques années auprès de la plupart des banques, on constate aujourd’hui un « resserement » du crédit avec des durées entre 7 et 10 ans pour des officines isolées. Une durée de 15 ans est généralement réservée pour des opérations de consolidation.
Du point de vue de la valorisation des pharmacies, ce phénomène se confirme avec un décalage important entre une valorisation basée sur un chiffre d’affaires et une valorisation basée sur la ren- tabilité (marge brute ou EBITDA ou DCF).
Dans ce contexte, plutôt que de subir cette dégradation progressive de rentabilité et donc de prix de cession, les actionnaires de la pharmacie qui fait l’objet de ce Travail ont initié un mouvement de consolidation sur leur région. Leur challenge sera donc d’améliorer la rentabilité de leurs officines et de se retiter du business dans quelques années en mettant sur le marché un petit groupe dont les officines afficheront une belle cohérence en terme de valorisation, qu’elle se fonde sur le chiffre d’affaires ou sur la rentabilité.
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