Cap-Haïtien (Haïti) sous eau : chronique d'une ville non préparée au risque d'inondation
Joseph, Egentz
Promotor(s) : Ozer, Pierre ; Ozer, André
Date of defense : 13-Sep-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5550
Details
Title : | Cap-Haïtien (Haïti) sous eau : chronique d'une ville non préparée au risque d'inondation |
Author : | Joseph, Egentz |
Date of defense : | 13-Sep-2018 |
Advisor(s) : | Ozer, Pierre
Ozer, André |
Committee's member(s) : | Devillet, Guénaël |
Language : | French |
Number of pages : | 53 |
Keywords : | [fr] inondation, risque d’inondation, préparation, impréparation, inhabitable, mangrove, aménagement du territoire, mauvaise gouvernance, perception, Cap-Haïtien, Haïti |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Target public : | Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] La ville du Cap-Haïtien est l’une des villes à haut risque d’inondation en Haïti. Chaque année cette ville est sous l’eau et sa préparation face à l’inondation répétitive devient de jour en jour très compliquée. Cette étude a été effectuée dans la ville du Cap-Haïtien, essentiellement dans les localités de Petite-Anse et Haut-du-Cap, et a été portée sur la problématique de préparation des habitants de ces localités face au risque d’inondation. Ces localités sont situées à proximité de la rivière du Haut-du-Cap et dans les zones de mangroves. Ce travail a été réalisé dans l’objectif de présenter la complexité dans le mode d’approche de la préparation de la population des différents quartiers de la ville du Cap-Haïtien ainsi que les moyens qui sont disponibles. De manière spécifique, nous avons analysé d’abord la progression des constructions dans des endroits fragiles entre 2004 à 2017 à partir des images de Google Earth de très haute résolution spatiale. Ensuite, nous avons réalisé des enquêtes de terrain dans les quartiers jugés les plus exposés au risque d’inondation dans l’optique d’analyser grandement les difficultés liées aux conditions de vie de ces habitants. Par ailleurs, nous avons effectué des rencontres avec les autorités et les ONG locales et internationales afin de bien appréhender leur perception face au risque d’inondation.
Les images nous montrent clairement la progression des habitats au niveau de Petite-Anse et du Haut-du-Cap. Nous avons constaté entre 2004 à 2017, que le niveau du risque d’inondation est nettement plus élevé vu l’occupation par des maisons des zones inondables, inhabitables. L’espace occupé par des mangroves en 2004 est quasiment inexistant en 2017 (figure 1) et la largeur des cours d’eau est réduite de manière considérable. Cependant, les enquêtes de terrain ont révélé que la majorité des personnes qui habite dans ces zones provient des communes avoisinantes ou des zones rurales dans l’idée de trouver un emploi. Ces personnes vivent dans la misère et ne peuvent pas payer le loyer, d’où elles viennent s’installer dans ces endroits impropres à la vie. En effet, les conditions socio-économiques de ces personnes, l’absence d’une politique publique en matière d’aménagement du territoire, la mauvaise gouvernance, l’inefficacité du système de communication et d’alerte, ont rendu ces zones fragiles et plongent la ville dans l’impréparation face au risque d’inondation.
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Description: Travail de fin d'études de Egentz Joseph
Size: 3.96 MB
Format: Adobe PDF
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